Victime d’un accident de la route ?
La loi dite Badinter permet une indemnisation des victimes d’accident de la circulation, soit automatiquement (pour les passagers par exemple), soit sous certaines conditions (l’indemnisation du conducteur peut être réduite ou rejetée en cas de faute de celui-ci).
La reconnaissance des préjudices des victimes est complexe, notamment parce que l’expertise sera diligentée par un médecin conseil de l’assurance, donc par le payeur (sauf en cas d’expertise judiciaire).
Parfois, les assurances vont opposer une faute de conduite.
Attention : pour que celles-ci puissent réduire ou exclure totalement votre droit à indemnisation, il faut que cette faute soit à l’origine du dommage.
Par exemple :
Un motard qui se fait percuter par une voiture. Il n’est pas responsable de l’accident.
Pourtant, s’il n’avait pas de casque alors même que le port du casque est obligatoire, et que le siège des lésions se trouve à la tête (traumatisme crânien), dans ce cas son droit à indemnisation pourra se voir réduit voir exclut.
En revanche, si le siège de la lésion est la jambe (fracture), dans ce cas la faute du motard, en ce qu’il n’a pas mis de casque, n’a pas eu d’influence sur son dommage, qui est localisé sur une autre partie du corps.
En conséquence, son droit à indemnisation reste intégral.
Pour obtenir une indemnisation conforme à l’ampleur de vos préjudices, un avocat sera nécessaire pour défendre vos intérêts.
Maître Nina SCALISI vous assistera dans tous les moments clés de la procédure, que ce soit pour la demande de provision, l’assistance lors de l’expertise médicale ou encore lors des négociations avec la Compagnie d’assurances.