Si vous avez été exposé(e) à l’amiante au cours de votre activité professionnelle, il est possible de solliciter une indemnisation de votre préjudice.
Il existe une liste des établissements susceptibles d’ouvrir droit à l’allocation de cessation anticipée d’activité des travailleurs de l’amiante.
Cette reconnaissance par l’État est une présomption d’exposition à l’amiante.
Il est possible de saisir le Fonds d’Indemnisation des Victimes de l’Amiante aux fins de réparations de vos préjudices.
Si une pathologie a été diagnostiquée (cancer broncho-pulmonaire, plaques et d’épaississements pleuraux, mésothéliome…), vous pouvez, parallèlement à la saisine du FIVA, solliciter la reconnaissance de la maladie professionnelle auprès de la CPAM, afin de percevoir une rente d’incapacité fonctionnelle.
De nombreux critères seront étudiés, il est absolument nécessaire de transmettre les documents justificatifs adéquats.
Si aucune pathologie n’a été diagnostiquée, il est tout de même possible de solliciter un préjudice d’anxiété, reconnu par la Cour de Cassation.
En effet, ce préjudice est constitué lorsque la personne se trouve « dans une situation d’inquiétude permanente face au risque de déclaration, à tout moment, d’une maladie liée à l’amiante » et est amenée « à subir des examens réguliers propres à réactiver cette angoisse ».
Une étude au cas par cas doit être faite.
N’hésitez pas à prendre rendez-vous avec Maître Nina SCALISI, qui vous exposera plus en avant les conditions du droit à indemnisation.